On le dit souvent chez Yaplu-K : le bilan de compétences, c’est un moment à soi. Une pause (nécessaire) pour faire le point, retrouver du sens et se projeter dans la suite. Mais comme toute démarche telle, il y a des pièges. Et quand on ne les connaît pas, on peut vite passer à côté de l’essentiel.
Alors si vous êtes sur le point de vous lancer, autant le faire dans de bonnes conditions, non ? Voici 7 erreurs fréquentesqu’on voit souvent… et qu’on vous aide à éviter.
1. Croire que le bilan, c’est juste un test de personnalité
Spoiler : ce n’est pas un test “Quel métier est fait pour vous ?”. Le bilan de compétences, c’est bien plus qu’un outil d’orientation. C’est une introspection de qui vous êtes, de ce que vous savez faire (même si vous n’en avez pas toujours conscience), de ce que vous voulez vraiment… et de la réalité du terrain.
On ne vous colle pas une étiquette, on vous aide à reprendre la main sur votre parcours professionnel. Pour découvrir tout ce que ça comprend, lisez notre présentation complète du bilan.
2. Se dire que le consultant fera le job à votre place
On vous le dit avec toute la bienveillance du monde : si vous attendez que votre consultant fasse à votre place, vous allez être déçu.
Un bon bilan, c’est du 50/50 : un professionnel formé, qui vous guide et vous challenge… et vous, prêt à vous investir, à répondre franchement et à travailler entre les séances. Sinon, oui, vous pouvez rater votre bilan.
👉 D’ailleurs, on vous explique ça en détail ici : Peut-on rater son bilan de compétences ?
3. Chercher une réponse rapide, dès la première séance
Beaucoup arrivent avec cette envie : “Je veux savoir quoi faire, vite.” Et on comprend ! Mais ça ne fonctionne pas comme ça.
Le bilan, c’est une construction progressive : avant d’avoir des réponses claires, il faut souvent accepter de se poser les bonnes questions, même si elles sont inconfortables.
Les premières séances servent à dérouler la pelote, pas à sortir une solution toute faite du chapeau 🪄.
4. Ne pas être honnête (ni avec soi-même, ni avec le consultant)
Si vous venez avec une version “officielle” de vous-même, celle que vous affichez en entretien ou à table avec votre belle-famille, ça ne marchera pas.
Le bilan ne juge pas, il accueille. Mais pour ça, il faut oser dire les choses : vos ras-le-bol, vos envies, vos contradictions, vos peurs, vos ambitions… Même si ça ne rentre pas forcément dans des cases.
Vous ressentez une perte de sens au travail ? Parfait, c’est un point de départ sur lequel on peut travailler dessus.
5. Se lancer parce que “mon employeur me l’a proposé”
C’est bien si votre entreprise vous soutient, mais si vous le faites uniquement “parce qu’on m’a inscrit”, vous risquez de subir le processus .
Il faut un minimum d’envie personnelle, de curiosité, d’envie de comprendre ce qui coince (et ce qui pourrait fonctionner autrement). Sinon ? Ça reste à la surface et vous sortirez du bilan en vous demandant ce que vous en avez vraiment tiré.
6. Choisir son organisme au hasard ou sur un malentendu
Tous les bilans ne se valent pas. Ce qui fait la différence ? Le cadre, l’écoute, la méthode et surtout le lien humain !
Avant de vous engager, posez des questions, testez la prise de contact, comparez, écoutez votre ressenti. Parce que si le courant ne passe pas, vous n’irez pas loin. Car non, un bon bilan ce n’est pas juste “un truc financé par le CPF”.
👉 On vous aide à y voir plus clair dans notre FAQ spéciale bilan.
7. Ne pas dégager de temps pour le travail perso
Le vrai déclic, il se passe souvent en dehors des séances : quand vous prenez le temps de creuser, de réfléchir à ce qu’on s’est dit, de tester des pistes, de rencontrer des pros, de faire vos devoirs entre deux rendez-vous.
Si vous ne jouez pas le jeu… le bilan restera un bel exercice théorique mais sans impact réel sur votre avenir professionnel !
En résumé ? Les erreurs à éviter quand on commence un bilan de compétences
Réduire le bilan à un simple test de personnalité : le bilan est une démarche globale, pas un quiz.
Attendre que le consultant fasse tout le travail : votre implication est indispensable.
Chercher des réponses immédiates : les premières séances servent à explorer, pas à conclure.
Manquer d’honnêteté : plus vous êtes franc·he, plus le bilan est utile.
Le faire uniquement parce que votre employeur vous l’a proposé : sans motivation personnelle, ça ne fonctionne pas.
Choisir son organisme au hasard : la qualité de l’accompagnement fait toute la différence.
Besoin d’en parler ? De poser vos questions ? Ou juste de savoir si c’est le bon moment pour vous ? Contactez notre équipe : yaplu-k.fr/contact