Changer de vie professionnelle, ça fait flipper. On se pose mille questions : “Est-ce que je ne vais pas tout gâcher ?”, “Et si je me plante ?”, “Je suis trop vieux/vieille pour ça, non ?”… Mais si tu savais combien de personnes, à Vannes, ont osé dire stop pour redémarrer autrement, tu regarderais peut-être ta situation avec un peu plus de douceur.
Parce que se réorienter, ce n’est pas tout envoyer valser du jour au lendemain. C’est d’abord une prise de conscience, un cheminement. Et souvent, c’est un coup de pouce extérieur — un bilan de compétences, une rencontre, une idée un peu folle qu’on finit par prendre au sérieux.
Aujourd’hui, on te partage des histoires locales Vannetaises, bien réelles, qui prouvent que changer de vie n’est pas réservé aux autres. Qu’on ait 29 ou 51 ans, qu’on soit ouvrier, cadre, infirmière ou jeune parent, il existe des solutions concrètes pour retrouver du sens. Et à Vannes, les portes s’ouvrent plus souvent qu’on ne le croit.
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Sophie, 42 ans : d’une vie en voiture à une boutique pleine de fleurs 🌷

“J’étais dans ma voiture 80 % de mon temps. J’écoutais les infos, je mangeais sur le pouce, je vivais entre deux rendez-vous clients. Et puis un jour, j’ai eu un vertige dans une station-service. Je me suis regardée dans le rétro et j’ai juste pensé : Qu’est-ce que je fous là ?”
Sophie a été commerciale dans l’agroalimentaire pendant 18 ans. Sérieuse, performante, bien notée. Mais à l’intérieur, plus rien ne vibrait.
Lors d’un week-end entre copines, elle découvre un atelier d’art floral dans le centre-ville de Vannes. Ce qui devait être un simple moment détente devient une révélation. “Mes mains bougeaient, mon cerveau ralentissait, j’étais enfin dans l’instant.”
Elle en parle à son conjoint, puis à son DRH. Grâce à son CPF, elle entame un bilan de compétences à Vannes. Résultat : une reconversion vers le métier d’artisan-fleuriste. Elle suit une formation qualifiante, décroche un local pas loin de la rue Thiers à Vannes et crée Les fleurs de Sophie.
Aujourd’hui, sa boutique sent bon l’eucalyptus, les pivoines et le renouveau. “J’ai troqué les tableaux Excel contre les bouquets. Et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.”
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Kévin, 29 ans : de chantiers à éducateur spécialisé, une reconversion du cœur 💙

Kévin, c’est un gars qu’on appelle facilement pour filer un coup de main. Il a fait de la peinture, de la maçonnerie, un peu de plomberie… “Je bossais depuis mes 17 ans dans le bâtiment. J’aimais bien, mais j’avais cette boule au ventre chaque dimanche soir. J’avais besoin de plus.”
Ce “plus”, il le découvre presque par hasard, en remplaçant un cousin dans une association locale pour aider des ados en difficulté scolaire. “J’ai vu des gamins paumés, j’ai eu envie de faire plus que juste les écouter.”
Mais comment passer du BTP au social ? Kévin ne savait même pas par où commencer. C’est son conseiller de Mission Locale qui l’oriente vers un bilan de compétences à Vannes. “Je pensais qu’on allait me dire que c’était impossible. En fait, ils m’ont dit que c’était faisable.”
Il suit une VAE, se forme, et intègre une structure éducative à Séné. Aujourd’hui, il accompagne des mineurs placés. “C’est pas tous les jours simple, mais j’ai trouvé un métier qui me ressemble. Je sers à quelque chose.”
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Claire, 36 ans : infirmière en burn-out devenue thérapeute en bien-être 🧘♀️

Claire a commencé comme infirmière en hôpital. Les nuits, les gardes, la pression, elle connaissait. “Je tenais grâce au café et à l’adrénaline. Mais après la naissance de ma fille, j’ai compris que je n’étais plus alignée.”
Elle prend un congé parental, puis enchaîne sur un arrêt pour épuisement professionnel. À ce moment-là, le vide. “Je ne savais même plus ce que j’aimais.”
Un médecin lui parle du bilan de compétences. Claire hésite, puis saute le pas avec Yaplu-k. “On m’a aidée à me reconnecter à mes vraies envies. J’ai toujours aimé soulager les autres, mais je voulais le faire autrement.”
Elle se forme en réflexologie plantaire, puis en sophrologie. Aujourd’hui, elle a ouvert un petit cabinet à Saint-Avé à 11 minutes de Vannes. Elle y reçoit des femmes fatiguées, des jeunes mamans, des salariés à bout de souffle.
“Ce que j’ai vécu me permet de mieux les comprendre. Je suis passée par là. Et aujourd’hui, j’aide les autres à en sortir.”
Yann, 51 ans : d’un bureau à l’atelier, retour aux sources 🔨

“Je faisais tout bien. Le CDI, le salaire, les enfants, la maison… Mais chaque matin, j’avais une boule dans la gorge. Je ne supportais plus les réunions, les rapports, la politique interne. Je voulais créer quelque chose de mes mains.”
Yann était cadre dans l’industrie automobile. Mais à 50 ans, il se demande à quoi tout cela rime. Il décide de faire un point. Sa RH l’encourage à utiliser son CPF pour un bilan de compétences à Vannes.
Là, tout remonte : son grand-père ébéniste, les meubles qu’il bricolait ado, les objets en bois qu’il rêvait de façonner. Il reprend une formation artisanale et monte son activité de menuiserie éthique, en récupérant des matériaux locaux.
Aujourd’hui, il crée des bibliothèques sur-mesure, des tables qui racontent des histoires. Et surtout, il est libre. “Je gagne un peu moins. Mais chaque pièce que je fabrique est un bout de moi.”
Et si c’était ton tour ?
Tous ces parcours ont un point commun : ils ont commencé par un bilan de compétences. Un moment de pause, un cadre rassurant pour se poser les bonnes questions, faire émerger ses vraies envies et construire un projet réaliste.
À Vannes, les possibilités sont là. Que tu veuilles travailler avec tes mains, transmettre, accompagner, créer… Il existe des formations, des dispositifs locaux, des accompagnements personnalisés. La ville est vivante et elle soutient celles et ceux qui osent.
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