La peur de l’échec, c’est ce truc qui bloque, qui fait hésiter, qui est tout le temps là dans un coin de votre tête : “et si je n’y arrivais pas ?”.
Elle touche tout le monde, peu importe l’âge ou le parcours professionnel. Que ce soit avant une reconversion, une prise de poste ou un nouveau projet, cette peur est bien réelle (et souvent bien installée).
Dans certains cas, elle peut même devenir paralysante : on parle alors d’atychiphobie, une peur excessive de l’échec (plus d’infos ici).
Mais bonne nouvelle : elle se travaille, pas à pas. Voici 5 conseils pour dépasser cette peur de l’échec et reprendre confiance en vous 👇 !
1. Identifier vos pensées limitantes 💭
La peur de l’échec ne sort pas de nulle part. Elle vient souvent de petites phrases qu’on se répète sans même s’en rendre compte :
- “Je ne suis pas fait(e) pour ça.”
- “Si je me rate, ce sera la honte.”
- “Les autres vont penser que j’ai échoué.”
Ces pensées sont comme des freins invisibles : tant qu’on ne les identifie pas, elles contrôlent nos choix.
Premier réflexe donc : les écrire noir sur blanc. Ça aide à les voir pour ce qu’elles sont, c’est à dire comme des croyances et non des vérités !
2. Redéfinir ce que signifie “échouer” 🔎
Et si “échouer” ne voulait pas dire “rater”, mais simplement “essayer autrement” ? L’échec, ce n’est pas la fin d’un parcours : c’est une expérience d’apprentissage. Les personnes qui réussissent ne sont pas celles qui n’échouent jamais, mais celles qui apprennent vite de ce qui n’a pas fonctionné.
Changer sa vision de l’échec, c’est changer son rapport à soi. Alors :
👉 Au lieu de se dire “j’ai échoué”, dites-vous “j’ai appris un truc important pour la suite”. Ça semble simple, mais ce petit switch mental change tout.
3. Avancer par petits pas 👣
Vous avez peur de l’échec ? Alors inutile de viser la lune tout de suite : commencez petit (très petit même).
Découpez votre objectif en micro-étapes :
- une recherche,
- un appel,
- une prise d’info,
- un rendez-vous d’échange…
Chaque petite avancée nourrit la confiance. Et plus vous agissez, moins la peur prend de place.
4. Ne pas rester seul(e) face à ses doutes 🚶♂️
La peur de l’échec adore l’isolement : plus on reste seul avec ses questions, plus elles grossissent. À l’inverse, parler de ses doutes, c’est déjà les affaiblir.
Que ce soit avec un proche, un collègue bienveillant, ou un professionnel de l’accompagnement, l’idée c’est de ne pas rester enfermé dans sa tête.
Par exemple, c’est là que le bilan de compétences prend tout son sens. Accompagné par un consultant, vous mettez des mots sur vos freins professionnels, et surtout, vous trouvez des solutions pour les dépasser.
C’est un vrai cadre pour (re)prendre confiance, pas à pas.
Si vous hésitez encore à vous lancer, cette page peut déjà répondre à vos questions : FAQ : 10 questions fréquentes qu’on nous pose avant un bilan de compétences
5. Cultiver la bienveillance envers soi 💆♀️
Vous avez le droit d’avoir peur, vous avez le droit de douter, mais vous avez surtout le droit de vous encourager plutôt que de vous juger.
Prendre soin de soi, ce n’est pas de la faiblesse, c’est de l’entretien mental. Alors, pensez à :
- reconnaître vos réussites, même petites,
- noter vos progrès,
- vous accorder le droit à l’imperfection.
C’est ce qui nourrit la résilience : cette capacité à persévérer malgré les obstacles.
Et si vous sentez que la peur prend trop de place, n’attendez pas qu’elle s’en aille d’elle-même. Contactez un professionnel 👉 Contact – Yaplu-K